Lancement des travaux d'aménagement des seuils de Xirocourt et Bralleville
28/10/2022 - Une opération réalisée conjointement par l'EPTB Meurthe Madon et la communauté de communes du Pays du Saintois
A Bralleville et Xirocourt, deux ouvrages hydrauliques (de type anciens seuils de moulins) se sont dégradés naturellement et causent des désordres sur le cours d’eau : l’un s’est dégradé en 2014 et l’autre en 2018. L’EPTB Meurthe-Madon, compétent pour la gestion des milieux aquatiques sur le territoire de la communauté de communes de Mirecourt-Dompaire, et la communauté de commune Pays du Saintois (CCPS), compétente sur le territoire de Xirocourt, se sont associés pour mettre en œuvre un projet conjoint d’aménagement de ces seuils.
Les travaux
Xirocourt, octobre 2022
les travaux ont débuté mi octobre. Ils avaient pour objectif de réorienter les écoulements de la rivière pour protéger la berge de l'érosion provoquée par la dégradation du seuil, et de rétablir la franchissabilité piscicole de l'ouvrage. Le seuil a été en partie arasé et la berge érodée a fait l'objet d'une remodelage en pente douce. Le bief (canal d'alimentation du moulin) a été comblé avec de la terre.
Entre Battexey et Xirocourt, novembre 2022 à mars 2023
Sur les 7 km du cours d'eau qui relie Battexey et Xirocourt, des travaux seront conduits pour assurer l’entretien de la végétation des berges. Il s'agira de couper les arbres morts ou dépérissant, d'enlever les embâcles qui entravent l’écoulement de l’eau, de planter ponctuellement des arbres en bord de cours d'eau, de supprimer les espèces exotiques envahissantes (Balsamine de l’Himalaya) et de poser des clôtures pour protéger les berges du piétinement par le bétail.
Bralleville, été 2023
Au niveau de l’ouvrage de Bralleville, les travaux viseront à modifier le tracé du cours d’eau pour réduire au maximum les effets néfastes engendrés par la rupture naturelle du seuil (érosion de berge, mortalité de la ripisylve). Ils permettront également de créer une diversité d’écoulements (alternance de courants forts et faibles) afin de rétablir un tracé et un fonctionnement plus naturel du cours d’eau, et de maintenir de façon pérenne la franchissabilité des ouvrages pour la faune aquatique. Initialement prévus cette année, les travaux ont du être repoussés d'un an en raison de l'arrêté préfectoral d'alerte sécheresse.